Zoom sur les points faibles de l’APA

La perte d’autonomie entraine une certaine dépendance pour les personnes concernées. Elles ont donc besoin d’aide financière et d’assistance humaine. Ainsi, l’APA est justement destinée à cette catégorie de personne. Quoi qu’il en soit, cette aide présente aussi quelques inconvénients.

Délais de traitement trop longs de l’APA

Pour bénéficier de cette aide, il faut effectuer de longues démarches administratives qui peuvent décourager facilement les demandeurs. En effet, il faut prendre rendez-vous avant de passer un examen medico-social. Une période d’attente de 10 jours est aussi requise pour obtenir l’accusé de réception du président du conseil général de l’APA. Ce n’est pas tout, car il faut compter 30 j pour avoir un compte rendu du professionnel de l’équipe médico-sociale. Au total, le délai dure environ deux mois. Vous aurez accès à toutes les nouvelles en continuant.

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Des soucis concernant le statut de proche aidant

Quand l’aide à domicile est une personne proche, celui-ci doit être déclaré comme étant un salarié. Face à ce nouveau statut professionnel, il doit se conformer aux formalités administratives, notamment 

  • Contrat de travail ;
  • Souscription à un contrat d’assurance ;
  • Établissement de bulletin de paie.

 Dans le même temps, il est soumis aux heures imposées dans le plan d’aide. La nomination d’un membre de la famille en tant qu’aidant rémunéré peut ainsi entrainer des conflits entre les proches. Cette tension peut être considérée comme une mise en danger involontaire de l’aidant pouvant causer la suspension du versement de l’aide.

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Montant de l’APA encore insuffisant

Lorsque la demande de l’APA est approuvée, le conseil départemental procède au calcul, puis au versement de l’aide. Le montant de ce dispositif varie en fonction des différentes sources de revenus du bénéficiaire et de son degré de dépendance. Dans la plupart des cas, la somme obtenue ne suffit pas à couvrir les coûts de l’aidant. Face à cela, les ainés et leur famille sont obligés de cotiser pour payer la charge restante. Pourtant, ces derniers ne possèdent pas forcément les ressources nécessaires.